La Chine

Le Capitalisme Avec les ‘Caractéristiques Chinoises’

Proletarskaya Gazeta

Le modèle libéral des réformes russes s'effondre. Alors plusieurs économistes bourgeois russes ont commencé à soumettre les réformes et 'les réformateurs' des années 1990 à une critique pointue. Le niveau extrêmement bas des investissements internes en capital a conduit l'économie russe dans l'ensemble à des conséquences catastrophiques. À partir de l'année 2000, jusqu'à 60% du capital russe a coulé à l'étranger par des canaux différents. L'économie du pays dépend à un degré considérable de l'exportation du pétrole et du gaz. Un autre facteur négatif est l'importation à grande échelle de produits alimentaires et de biens de consommation, que la Russie peut produire à l'intérieur du pays. Jusqu'à 70% du chiffre réel des affaires économiques n'est pas imposé. Cela cause d'énormes dommages au budget d'état. Alors certains cercles bourgeois en Russie ont commencé à constamment insister sur l'intensification de l'intervention de l'état dans l'économie du pays et même exprimer des doutes sur l'opportunité des réformes de privatisation.

En même temps, la bourgeoisie russe comprend très clairement que la reprise de la production industrielle sera accompagnée par l'intensification de l'exploitation des ouvriers. C'est un phénomène naturel sous le capitalisme et sa base. Par l'adoption du nouveau code de travail, la bourgeoisie russe dirigeante a préparé la base légale nécessaire pour cela. Avec l'augmentation de l'exploitation, les ouvriers seront forcés de se battre pour leurs droits et leurs intérêts essentiels, contre la résistance des exploiteurs. La pratique de la lutte, qui est inévitable, obligera le prolétariat de s’organiser au niveau le plus haut pour résister à leurs oppresseurs, aussi, de conduire toutes les masses opprimées qui joignent la lutte de classe contre l'exploitation en général. C'est la conclusion principale de la science Marxiste sur les classes et la lutte de classe. C'est à plusieurs reprises et d'une façon convaincante confirmé par la pratique historique de la lutte du prolétariat. L'inévitabilité d'un tel développement dans les relations entre les oppresseurs et les opprimés crée la panique et la crainte dans les rangs de la bourgeoisie russe. À cause de cela, les échelons les plus hauts de l'autorité recommandent constamment de plus en plus l'utilisation du 'modèle chinois des réformes’ en Russie.

Qu’Est Ce Qui a Concrètement Commencé à Attirer la Bourgeoisie Russe à l'Expérience des Réformes Chinoises?

Comme leur idole idéologique, actuellement les révisionnistes chinois font la propagande de Deng Xiaoping, le Gorbachev chinois. . Les révisionnistes chinois, se couvrant avec la phraséologie Marxiste à propos de la construction du ‘socialisme avec les caractéristiques chinoises’ et avec des attributs Communistes superficiels, construisent un capitalisme sauvage basé sur l'exploitation brutale du prolétariat chinois. Ce mensonge révisionniste désoriente politiquement les masses opprimées et tient en échec le processus de maturation de classe du prolétariat.

En même temps, la clique révisionniste dirigeante supprime cruellement toutes tentatives des masses opprimées de s’organiser pour défendre leurs droits et leurs intérêts essentiels. En Chine on interdit la formation de toutes structures ouvrières, capables de montrer une résistance organisée à l'oppression bourgeoise.

Spécifiquement, les particularités spéciales de 'l’expérience chinoise' en premier lieu intéressent la bourgeoisie russe dirigeante, qui a prouvé avoir complètement failli politiquement et à ce moment donné ne voit pas de sortie de l'impasse qu'elle a créée.

Dans un certain nombre de cas les autorités russes ont volontairement préservé ou rétabli des symboles Soviétiques, effectuant prétendument la volonté du peuple. Ainsi certains cercles de la bourgeoisie russe essayent de préparer les conditions pour un passage facile à ‘une société de justice sociale’ du type ‘socialisme chinois’, mais avec ‘des caractéristiques russes.’ En proportion de l'intensification de la tension de la classe sociale dans la société, la bourgeoisie russe recourra de plus en plus aux éléments de 'socialisation', privés de contenu socialiste véritable.

Ils ne peuvent pas présenter une dictature ouvertement fasciste, puisqu'ils craignent une explosion sociale d’en bas. Cependant, ils essayent d'imposer un état policier à la société sous le prétexte de combattre ‘le terrorisme international.’ Psychologiquement, des nombres significatifs de citoyens russes ont toujours des sympathies avec leur passé socialiste et leur haine pour le fascisme est massive et stable.

Beaucoup de citoyens russes croient sincèrement que la Chine construit le socialisme et que le révisionniste PCC est un Parti communiste. Beaucoup n'ont aucune idée de la réalité de classe sociale de la société chinoise.

Fournissons au lecteur russe des faits peu connus de l'exploitation du prolétariat chinois fort de plusieurs millions.

La Position Sociale des Ouvriers Chinois

Les autorités chinoises ont effectué un certain nombre de réformes préliminaires à la législation industrielle et en 1999 ont adopté un nouveau code de législation industrielle. Le nouveau code chinois dans la réalité a liquidé toutes les sauvegardes sociales pour les ouvriers, qu'ils avaient gagnées par une lutte persistante. Bien que l'Article 73 proclame formellement le droit des ouvriers aux prestations sociales, dans la réalité le droit à un service médical gratuit, à des bénéfices d'incapacité aux chômeurs, à une pension garantie est une fiction. Conformément aux Articles 70 et 72 du nouveau code de travail, une telle protection sociale est réalisée par une politique d'assurance, c'est-à-dire, elle est payée par les retenues des employeurs et de chaque ouvrier personnellement à cette fin. Les déductions de l'ouvrier dépendent si il est employé ou non, des salaires et de la condition physique de l'ouvrier, c'est-à-dire, elles sont objectivement instables, et elles ne sont pas garanties Les contributions au fonds de protection sociale par les propriétaires ne sont pas très fréquemment faites sous des prétextes différents, particulièrement dans les entreprises privées. Suite au nombre accru des cas de non-paiement par les propriétaires dans le fonds de protection sociale, de nombreux conflits entre les ouvriers collectifs et les propriétaires ont lieu. Dans le secteur d'état la tension sur les prestations sociales est inférieur au secteur privé. Mais à présent le secteur d'état en Chine est rapidement détruit.

Les affirmations des révisionnistes chinois, que la maintenance des taux de l'augmentation économique du pays est réalisée par la suprématie du secteur d'état, sont un pur mensonge. Le taux de privatisation du secteur d'état augmente rapidement. Ce processus a lieu non seulement avec les entreprises non rentables, mais aussi avec celles qui sont complètement profitables, fleurissantes. Leur privatisation a lieu principalement par la création de parts et leur vente gratuite sur le marché boursier. Bien sûr les parts les plus profitables se trouvent finalement dans les mains des représentants des directeurs et des capitalistes, qui deviennent riches par le vol dans le secteur privé. Le flux principal des investissements de capital dans le pays provient des entreprises capitalistes privées. Ainsi, à la fin des années 1990 elles ont composé la moitié du produit brut interne du pays. Particulièrement dans le secteur capitaliste privé, la position sociale des ouvriers est la plus dramatique ( le secteur privé est principalement dans les mains de la bourgeoisie domestique).

Les Conditions de Travail

Les conditions de travail des ouvriers chinois peuvent être comparées aux conditions des ouvriers européens du 19ème siècle à l'époque des révolutions industrielles. Les conditions de travail formellement déclarées selon la législation sont complètement ignorées par les capitalistes dans le secteur privé. De plus cet arbitraire est créé avec la connivence consciente des autorités locales, du prétendu Parti communiste et des syndicats officiels, puisque le capital domestique est étroitement lié aux structures du parti d'état révisionniste. Autrement dit, les révisionnistes servent les intérêts politiques des capitalistes chinois et sont eux-mêmes redevable à ce capital.

Selon l'Article 36 du code de travail, la durée de la journée de travail ne doit pas excéder 8 heures et la semaine de travail 44 heures. Cependant, selon l'Article 41 du même code, l'employeur a le droit de contraindre l'ouvrier de travailler 36 heures complémentaires par mois. Selon l'Article 44, l'ouvrier doit recevoir 150% de sa paie de base pendant les jours réguliers pour le travail supplémentaire après un journée de travail de huit heures, 200% les week-ends et 300% les jours de fête. Mais dans la réalité, particulièrement dans le secteur privé, les capitalistes ne respectent pas cette loi. L journée de travail réel est allongée à 12 heures sans aucun paiement complémentaire, c'est-à-dire, en Chine le droit à la journée de travail de huit heures a en réalité été liquidé.

Le salaire minimal pour les ouvriers chinois est établi par les autorités locales. Dans les régions industrielles le minimum horaire est établi à $ 0.35 EU; en réalité ce salaire est le maximum pour la majorité des ouvriers. Les ouvriers à l'extérieur de la ville gagnent considérablement moins après toutes les retenues obligatoires. Particulièrement la retenue pour le foyer d'étudiants pour un homme comprend un tiers de ce salaire (d'habitude 10 à 15 personnes vivent dans une pièce).

Examinons le taux d'exploitation des ouvriers chinois basé sur un exemple spécifique, la production des chaussures sportives. Le coût d'une paire de chaussures de tennis à l'Ouest est entre 50 $ et 100 $ EU. Les salaires s'élèvent à moins d’un dollar pour chaque paire de chaussures de tennis, c'est-à-dire, des miettes réelles. Les énormes profits obtenus de la super-exploitation des ouvriers chinois sont appropriés par des capitalistes et domestiques et étrangers. Les révisionnistes chinois permettent volontairement aux sociétés américaines de devenir riches par l'exploitation brutale du prolétariat chinois, puisque eux-mêmes aussi se sont enrichis de la spéculation sur le produit vivant national, le travail. La main-d’œuvre chinoise bon marché attire beaucoup de sociétés des États-Unis, comme Nike, New Balance et Adidas. En vue de cela les capitalistes des EU ferment quelques usines dans leur pays et transfèrent la production en Chine. Au niveau de l’État une association semblable est réalisée sur des conditions inégales.

Des droits inégaux dans la collaboration avec le capital étranger créent une menace dangereuse à l'économie chinoise dans l'ensemble. Les révisionnistes chinois, les associés commerciaux nationaux du capital international, sont aussi concernés seulement pour leur propre bénéfice immédiat; le destin du pays et des travailleurs chinois ne les concerne pas du tout.

Dans l'industrie textile et dans la production des marchandises pour le sport le travail féminin est principalement employé. Les ouvrières sont payées considérablement moins que les hommes, bien que la loi ne permette pas une telle discrimination. Les ouvrières subissent une exploitation notamment brutale. Les femmes enceintes sont licenciées sans réserve, aussi sans aucune compensation. En conséquence, jusqu'à 60% des ouvrières plus vieilles que 25 ans ne peuvent pas se marier. Les femmes chinoises vieillissent rapidement à cause de l'intensité extrême du travail. Le manque de perspectives futures pousse beaucoup d'entre elles à se suicider. À l'âge de 25 ans les ouvrières sont souvent licenciées et remplacées par des plus jeunes du secteur rural, qui sont forcés de s'échapper des villages ravagés pour rechercher du travail. Même avec des conditions de travail extrêmement dures, les capitalistes ne manquement pas de travailleurs à cause du grand afflux des jeunes gens des secteurs ruraux à la ville.

La législation en effet reconnaît formellement le droit des ouvriers aux vacances annuelles payées, mais l'Article 45 du code de travail ne spécifie pas la procédure par laquelle on accorde cela. Donc dans la pratique des vacances semblables n'existent pas. Dans les grands centres industriels la plupart des ouvriers sont de l'extérieur de la ville. L'absence de vacances les empêche de voir leur famille pendant 5 ans ou plus . S'ils vont à la maison pour une raison et pendant une période, les ouvriers sont licenciés de force sans compensation.

Le taux de mortalité parmi les ouvriers industriels excède considérablement la moyenne dans le pays à cause de l'absence de conditions élémentaires de sécurité. Il y a un taux de mortalité particulièrement haut dans l'industrie minière. La loi ne règle pas la somme et la procédure pour accorder une compensation en cas de mort ou de blessure. Cette question est résolue en faveur de l'employeur. La compensation aux familles d'ouvriers tués au travail s'élève tout au plus à quelques centaines de dollars. Malgré cela, les jeunes gens ruraux continuent à entrer aux mines, puisque la majorité d'entre eux n'ont simplement pas d'autres moyens pour obtenir du travail et des moyens d'existence.

Le Mouvement Syndical en Chine

La loi ‘Sur des Syndicats’ règle l'activité des syndicats en Chine. La seule association de syndicat dans le pays est la Fédération des Syndicats de Toute la Chine(ACFTU). La formation et l'activité d'autres syndicats, les comités des ouvriers, des comités de grève ou la loi interdit les autres organisations ouvrières. L'interdiction de la formation de syndicats indépendants est renforcée par un amendement à la loi sur les syndicats, adoptée en 2001.

La fédération syndicale officielle ACFTU accomplit la même tâche dans le mouvement syndical en Chine, comme la fédération ‘syndicale’ bourgeoise FITUR (la Fédération des Syndicats Indépendants de Russie) fait en Russie. Par sa nature l'ACFTU n'est pas et, conformément aux normes internationales ne peut pas être, un syndicat, puisqu'il comprend et exploités et exploiteurs. Le président du syndicat n'est pas généralement élu par les membres, mais est nommé d'en haut par l'appareil révisionniste du parti de l’état(comme c’était dans la réalité le cas en Union soviétique dans la période Khrushchev-Brezhnev), c'est-à-dire, il y a un dictât dur de l'élite du parti de l’État révisionniste en ce qui concerne les travailleurs.

L'ACFTU dans la réalité se tient complètement du côté des exploiteurs. Particulièrement il s'oppose aux grèves comme façon de résoudre les discussions entre les ouvriers et leurs exploiteurs. L'ACFTU est un partisan du secteur privé avec les conséquences les plus sévères pour les ouvriers; il soutient toutes les mesures pour la privatisation des entreprises publiques. Dans les cas d'actions par les ouvriers, apportés au désespoir par le vol des oppresseurs, l'ACFTU participe activement à la détection, l'isolement et la poursuite des ouvriers activistes. En règle générale, une telle agitation s'enflamme spontanément. Le syndicat révisionniste est ou complètement apathique au destin des ouvriers confrontés avec l'arbitraire sauvage des capitalistes, ou il agit comme le chien de garde des intérêts du capital et attaque et étouffe n'importe quelle tentative des ouvriers chinois pour s'organiser et protéger leurs intérêts. Les révisionnistes agissent comme des hypocrites, essayant de convaincre la société qu'il n'y a aucune contradiction de classe irréconciliable en Chine. Par conséquent ils revendiquent, il n'y a aucune raison de la lutte de classe. L'ACFTU est un des éléments clefs dans la superstructure du système capitaliste chinois, caché sous la phraséologie du ‘socialisme avec des caractéristiques chinoises.’

Les Ouvriers Protestent et la Répression contre les Ouvriers Activistes

Dans les 10 dernières années plus de 20,000 personnes ont été condamnées à mort en Chine. Un nombre significatif d'entre elles sont des ouvriers, principalement des rangs du prolétariat industriel. Nous ne nous occupons pas de la répression contre les dissidents pro occidentaux, qui sont en faveur de la subordination complète de la Chine aux intérêts des impérialistes des EU. Cette répression sans précédent est lancée contre les ouvriers activistes, pour qui les intérêts des sociétés des EU sont complètement étrangers. De plus, par une telle terreur les révisionnistes chinois essayent de satisfaire la demande des impérialistes des EU et l'OMC en assurant la stabilité sociale dans le pays, sans les protestations des ouvriers, pour que les capitalistes puissent obtenir non seulement un bon marché, mais aussi une main-d’œuvre obéissante en Chine.

Cependant, les protestations spontanées des ouvriers chinois se poursuivent continuellement partout dans le pays entier. Les raisons de base pour l'inassouvissement des ouvriers sont les renvois illégaux, les arrérages de salaire, l'arbitraire dans l'embauche, les violations par les exploiteurs de la législation industrielle existante et cetera. Essentiellement l'activité des ouvriers est à un bas niveau organisationnel. Vrai, il y a des exceptions à cette règle.

L’an passé, il y a eu une large publicité des protestations des ouvriers dans les régions industrielles dans le nord-est du pays. Les protestations ont duré plusieurs semaines dans la ville de Liaoyang dans la province Liaoning. Plusieurs milliers de démonstrateurs ont protesté contre les licenciements massifs d'ouvriers dans les entreprises publiques, contre la corruption de l'administration et le manque des prestations sociales des ouvriers. Cette protestation est devenue même plus massive après l'arrestation par les autorités de leaders de plusieurs ouvriers dans un important combinat métallurgique dans cette ville. Yao Fuxin, Xiao Yunliang, Pang Qingxiang, Wang Zhaoming, Guo Suxiang furent arrêtés.

Une situation semblable est arrivée dans la province Heilongjiang, où se trouve un des plus grands centres de l'industrie de raffinage du pétrole. Le 1 mars, 50,000 ouvriers ont tenu une démonstration contre la réduction des sauvegardes sociales et la réduction de la rémunération des ouvriers qui sont licenciés. Des protestations semblables ont aussi eu lieu dans d'autres provinces de la Chine: Shandong, Hebei, Tsinhay et la région autonome Xingjiang Uygur.

Aujourd'hui un grand nombre d'ouvriers activistes sont jetés dans les prisons. Les autorités chinoises cachent complètement les données de la répression contre les ouvriers.

Donnons quelques exemples spécifiques de répression contre les ouvriers pour leur participation dans la lutte pour la défense de leurs droits sociaux.

Liao Shihua– un ouvrier à l'usine de machinerie électrique dans la ville de Changsha. Il a été arrêté en juillet 2002 et condamné à une longue période sur des charges fabriquées. Les autorités bourgeoises l'ont accusé d'essayer de former une organisation illégale pour le but de renverser l'autorité d'état et de troubler l'ordre social. En fait, il a mené une foule d'ouvriers, apportés au désespoir par le vol des exploiteurs, qui ont arrêté le transport le long des rues de la ville.

Liu Jingsheng– un ouvrier dans le combinat de la chimie dans la ville de Tongyi. Il a été condamné à 15 ans sur une charge fabriquée. En fait, il a été puni pour être actif dans la défense des droits des ouvriers.

Peng Shi– un électricien. Il fut condamné à perpétuité. En réalité il a été puni pour mener des actions de protestation des ouvriers de l'usine électrotechnique contre l'arbitraire de la bourgeoisie locale dans la ville de Xiangtan dans la province Hunan.

Guo Xinmin– il a été condamné à deux ans de prison pour avoir mené la lutte des ouvriers du transport public dans la ville de Tianshui. La demande de base des ouvriers devait éliminer des arrérages de salaire.

Guo Qiqing– un ouvrier d’un combinat chimique dans la province Hubei. Il a été condamné à un an de prison pour avoir participé à une démonstration contre le vol des salaires des ouvriers par la bourgeoisie locale.

Ainsi, les faits présentés montrent d'une façon convaincante que les revendications de construire ‘le socialisme avec les caractéristiques chinoises’ sont carrément un mensonge ou, au mieux une erreur pénible basée sur une ignorance politique complète. Sans un doute, la Chine est un pays capitaliste avec un dur régime policier. Le pouvoir dans le pays est tenu par une clique révisionniste, qui essaye de cacher son essence bourgeoise en mentant à propos de la construction du socialisme avec les caractéristiques chinoises et le dissimulant avec des attributs communistes. Cette fraude révisionniste par 'les communistes' chinois a temporairement politiquement désorienté le prolétariat chinois et tient la lutte de classe sous contrôle. C'est le danger spécial du révisionnisme! Une situation semblable est bien connue du prolétariat russe par la pratique historique de l'impérialisme social Soviétique de la période Khrushchev-Brezhnev. Le processus historique objectif de la lutte de classe du prolétariat, jusqu'à sa victoire révolutionnaire et l'établissement de la dictature du prolétariat, ne peut pas être arrêté ni par la répression fasciste ni par la fraude révisionniste.

Le dévoilement décisif de l'essence bourgeoise du révisionnisme dans toutes ses manifestations et l'explication de son danger extrême pour la lutte de classe du prolétariat est la tâche la plus importante des communistes et des ouvriers conscients des distinctions sociales de tous les pays.

Les idées du socialisme doivent être le monopole idéologique des ouvriers organisés conscients des distinctions sociales, de leur avant-garde politique reconnue. Il est dangereux de remettre ce droit à d'autres classes et strates sociales de la société. Particulièrement les représentants de l'élite intellectuelle bourgeoise, qui sont passés aux positions de classe du prolétariat, doivent se poser à eux-mêmes le problème d'étendre la conscience socialiste parmi les masses prolétariennes, prouvant la justesse de leur connaissance par la participation directe dans la lutte pratique ensemble avec le prolétariat, ne se plaçant pas au-dessus de cette classe employant leur connaissance.

Proletarskaya Gazeta No 19, 2003, Leningrad.

Traduit du Russe.
Traduit de l’anglais par le Dr Adélard Paquin

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